Dino Crisis

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Pour cette Kritik !
Jurassic Park Evil !
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Action / Survival-Horror
Développé par Capcom
Édité par Virgin Interactive
Sorti le 29 Octobre 1999 en France.
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Remplacer les zombies fans de chair humaine par des dinosaures tout autant fan de cette bonne viande, améliorer quelques peu le Gameplay des Resident Evil et vous obtenez un bon Survival au thème original. 

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Nous sommes en 2009 et l’action prend place sur l’île Ibis. Tom, un des membres de votre équipe, en infiltration sur l’île, vous contacte pour vous parler du Dr Edward Kirk, un scientifique qui travaillait sur un système d’énergie écologique appelée “Tri-Energie”. Mais le projet fût interrompu et une dramatique explosion eue lieu au centre de recherche de Dr Kirk, qui fût déclaré officiellement mort en même temps que le reste de son équipe. Le hic, c’est que trois ans plus tard, Tom vous informe que ce cher Doc est toujours en vie et continuerait ses recherches sur la Tri-Energie dans un centre militaire de la République de Borginie.
Vous êtes donc parachuté, avec votre équipe, de nuit, sur cette île afin de choper Kirk et le ramener au pays. Vous remarquerez très vite que vous êtes tombés dans un sacré bordel étant donnée que l’endroit semble désert et que l’électricité y est coupée. De plus vous êtes 3 au lieu de 4 (Le couillon de votre équipe n’ayant rien eu de mieux à faire que d’atterrir dans la jungle et titiller l’estomac d’un T-Rex… R.I.P. camarade…) Les trois agents se rendent alors compte que l’île est infestées de dinosaures, bien évidemment carnivore pour la plupart, (Bah oui, où serait le plaisir sinon ?) ayant grignoté toute l’équipe scientifique. Une ambiance bien fun quoi.

Grâce à un tout nouveau moteur, l’intégralité du jeu est en 3D temps réel, permettant un jeu plus dynamique que ses cousins zombiesque.
La modélisation des dinosaures, ainsi que leurs textures, sont très convaincantes et leurs animations ont été calqués sur de vrais animaux. On regrettera cependant le peu de variété au niveau des dinosaures présents, qui se comptent sur les doigts d’une mains, soit Raptors, T-Rex, Ptéranodon et Compsognathus. Concernant les humains, ils s’en tirent aussi avec les honneurs même si de minuscules bugs d’affichage sont visibles sur les personnages lorsque ceux-ci sont à l’arrêt.
On remarquera que les temps de chargement sont camouflés par les différentes animations d’ouvertures de portes. Pour faire simple nous retrouvons ici la patte graphique de Capcom et de ces trois premiers Resident Evil.
Les musiques colleront toujours à ce que vous verrez à l’écran. Certaines auront pour objectifs d’essayer de vous faire flipper sévère alors que d’autres seront réellement orientées action. Question bruitages, nous sommes également bien servis, le fait d’entendre raptors et autre dinos marcher sans pouvoir les voir ajoute à l’angoisse. Quant aux autres onomatopées (bruit de pas, coups de feu, ouverture/fermeture des portes, etc ….), elles sont réalistes et de bonne qualité pour l’époque.
Mention spéciale pour le T-Rex, possédant sa propre ambiance, car lorsque celui-ci daigne pointer le bout de sa dent, il se tape le luxe de faire trembler l’écran et la manette et pour éviter tout quiproquo, celui-ci a son propre thème musical, ce qui semble tout à fait normal, vu que c’est quand même lui, la star du jeu.

Étant un survival dans la veine des Resident Evil, Capcom à eu la bonne idée de conserver le même gameplay que pour son jeu de zombie. Nous avons tout d’abord le même système de caméra fixe auquel nous avions déjà droit dans les autres jeux ensuite les même manipulations. En effet, nous avons les touches verticales pour avancer et reculer, tandis que les touches horizontales nous permettent de pivoter, CARRE pour courir, R1 pour viser, CROIX pour tirer…. Petite différence néanmoins par rapport aux Resident Evil (Il ne vient d’être instauré que dans RE Révélations sur 3DS, c’est pour dire le retard !) Le fait de pouvoir avancer ET de viser en même temps. Et mine de rien cela s’avère bien pratique d’avoir une arme prête à l’emploie lorsqu’on est dans une même salle qu’un raptor mais qu’on ne le voit pas à cause du plan de caméra fixe, plutôt que d’y aller les mains dans les poches.Justement, en parlant de poche, notre héroïne, Régina possède deux “sacs”. L’un lui permettra de ramasser Médoc et Munitions mais sera limité à 10 emplacements segmentés (Par exemple, un emplacement peut contenir 3 médicaments du même type) et le deuxième servira uniquement aux objets importants comme les clés. Le petit plus en terme d’équipement, c’est cette capacité à améliorer nos armes une fois l’extension trouvée/ramassée, histoire d’avoir de jolis jouets pour défourailler ces futurs sacs à main en peau de raptor.

Il y a 2 difficultés proposés: Facile et Normale; les seules différences étant des énigmes plus corsées et des dinos plus robuste et plus nombreux. Compter 4 à 5 heures pour boucler l’aventure en Facile et 2 de plus en Normale. Sachez tout de même que le jeu possède 3 fins différentes, ce qui amène une petite rejouabilitée sympatoche. De plus, finir l’histoire plusieurs fois vous permettra de débloquer des tenues, des skins pour vos armes, et des munitions illimités. De plus (bis), finir le jeu en moins de 5h vous permettra de jouer au mode Wipe Out, où vous devrez faire un certain nombre de victimes, avec un certain nombre de munitions, en un certain temps.

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Dino Crisis, premier du nom est un joli petit survival à la sauce Capcom comme il savait en faire à l’époque. Certes un peu court en Facile, et moins oppressant que les premiers Resident Evil, il reste un bon cru en termes de survival horror et ce, avec un thème plutôt rare. Je le conseille au fan des premiers Resident Evil qui ne le connaîtrait pas et qui serait frustrés (comme moi) de l’orientation action des derniers (le 4, le 5 et dernièrement le 6).

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